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Comment faire comprendre aux machines nos conversations écrites

Narjès Boufaden est une chercheuse en intelligence artificielle (IA) devenue entrepreneure. Après avoir fait son doctorat auprès de l’imminent Yoshua Bengio, un des plus grands chercheurs en IA au monde, elle décide de fonder sa compagnie, Keatext, afin d’apprendre aux machines à comprendre nos conversations. Rencontre.

Comment êtes-vous passée de chercheuse à entrepreneure?
La recherche a toujours été une passion. J’aime trouver des solutions innovantes à des problèmes complexes. Lorsque j’ai commencé à travailler au Centre de Recherche Informatique de Montréal (CRIM), je me suis découvert un grand intérêt à trouver des solutions concrètes à des problèmes de tous les jours, qui touche directement l’industrie. Combiné à une volonté de pousser les choses plus loin, j’ai décidé de partir ma compagnie.
Ma mère et mon père ont été entrepreneurs. Ça m’a aidé à faire le saut, mais ça ne m’a pas rendu la vie plus facile qu’un autre entrepreneur. Il a fallu que je développe mon réseau, ce que je n’avais pas vraiment eu à faire en tant que chercheuse. Lorsqu’on est dans le milieu académique, on a son cercle de connaissances qui est essentiellement composé d’autres chercheurs, mais il n’existe pas le concept de ventes, ce qui est essentiel dans le milieu des affaires.
Et puis Keatext a dû pivoter, comme beaucoup de startups. Nous sommes passés d’une entreprise qui vendait des services, à une entreprise qui vend un produit. Ça a été une autre courbe d’apprentissage abrupte composé de marketing, ventes, recherche et développement, etc. C’est une bonne chose que j’aime apprendre, parce qu’en tant qu’entrepreneure, c’est quelque chose qu’on fait en permanence.

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